Neuropsychologue à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, Véronique Paradis côtoie au quotidien des gens dont la vie a été bouleversée par un accident ou un problème de santé, comme une hémorragie cérébrale. Son rôle principal ? Évaluer la gravité des troubles cognitifs et comportementaux d’un usager hospitalisé à travers divers tests psychométriques.
« J’ai choisi le système public, parce qu’il me permet de rejoindre une clientèle qui ne pourrait s’offrir les services et les soins dont elle a pourtant bien besoin. J’ai l’impression de me sentir utile. En plus, les cas et les situations varient continuellement. Malgré mes 14 ans d’exercice en milieu hospitalier, j’apprends tous les jours. Soit dit en passant, l’esprit de collaboration qui règne ici est l’une des choses que j’aime le plus. Les échanges avec les autres spécialistes et les équipes soignantes s’avèrent toujours très riches », affirme Véronique.
Dans le cadre de son travail, l’experte des relations entre le cerveau et les comportements doit évidemment faire preuve de flexibilité et de créativité. « Il est essentiel de choisir les outils d’évaluation en fonction des capacités de chaque individu. Pour arriver à nos fins, mes collègues et moi avons à adapter nos tests, et parfois même à développer nos propres outils », explique-t-elle. La pandémie a, d’ailleurs, démontré au personnel de l’hôpital qu’il était en mesure de se surpasser, et même de se réinventer pour répondre aux besoins des patients. Cela fait la fierté de Véronique, qui accorde une immense importance à la collaboration.
Nouvelles du CIUSSS
Véronique Paradis, neuropsychologue
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