Tout cela peut causer des frictions entre les individus. Mais les conflits comportent des aspects positifs : ils vous permettent de changer de points de vue, de faire preuve d’empathie, d’améliorer une situation déplaisante, et même de mieux connaître votre partenaire. »
Le respect, la règle d’or !
Pour résoudre un conflit, il y a un mot d’ordre : le respect. « Par exemple, si votre conjoint ou votre conjointe vous demande un temps d’arrêt pour calmer ses esprits, vous devez le lui accorder. Dans ce cas précis, poursuivre la discussion s’avère inutile. Par contre, c’est important d’éviter de laisser traîner une situation délicate. Je conseille aux gens de trouver une solution à leurs différends le plus rapidement possible. »
5 conseils clés pour « réussir vos disputes »
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Quoi faire si les conflits se multiplient?
Natalie Galdamez est catégorique : il est temps de consulter un professionnel lorsqu’il y a plus de disputes que de moments paisibles au sein du couple. « Pour améliorer votre relation, vous pouvez faire appel à un sexologue, à un thérapeute conjugal, à un psychologue ou, encore, à un travailleur social. Si chacun de ces professionnels a une approche différente, l’objectif de la thérapie demeure le même : ramener l’harmonie à l’intérieur du couple. Bien sûr, il faut que les deux partenaires aient le désir de rester ensemble et de trouver un terrain d’entente », souligne la spécialiste.
Vous souhaitez obtenir du soutien pour résoudre vos conflits avec votre conjoint ou votre conjointe ? Communiquez avec l’Accueil psychosocial, au 514 940-3300. Vous pouvez également vous présenter à votre CLSC. Une travailleuse sociale pourra évaluer votre situation et vous diriger vers les meilleures ressources.
Vous constatez que votre ado vit des conflits à répétition avec son ou sa partenaire? Vous pouvez encourager votre enfant à consulter un professionnel de la Clinique jeunesse ou d'Aire ouverte.
Distinguer conflit amoureux et violence conjugale « La violence conjugale se différencie principalement des “chicanes de coupleʺ par le fait qu’il y a un déséquilibre dans la répartition du pouvoir entre les partenaires. Lorsqu’il y a de la violence conjugale, les épisodes de violence sont répétés(,) et un des partenaires prend le contrôle de l’autre et adopte des comportements nuisibles envers lui. (…) Contrairement à ce que plusieurs pensent, il peut y avoir de la violence conjugale sans coups ni blessures physiques. La violence conjugale comprend différentes formes de violence : psychologique, verbale, économique, physique, sexuelle, et elle peut se manifester sous plus d’une forme à la fois. » ꟷ Gouvernement du Québec |
Liens utiles :
- Info-Social 811
- Institut de formation et d’aide communautaire à l’enfant et à la famille (IFACEF)
- Halte-Femmes Montréal-Nord
- SOS Violence conjugale
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