Karine Martel est ergothérapeute depuis plus de 20 ans à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, où elle a réalisé ses stages et rencontré ses mentors durant ses études. Après un court passage au privé, elle est revenue dans le système de santé public, parce qu’elle aimait les cas complexes. « Tous les jours, j’ai la chance d’exploiter ma créativité pour aider des gens à retrouver leur autonomie, et je referais le même choix aujourd’hui. La beauté de l’ergothérapie, c’est qu’elle peut toucher tant à la santé physique que psychologique », explique celle qui s’est spécialisée dans la réadaptation des membres supérieurs au Centre ergothérapique de la main. La professionnelle est aussi coordonnatrice au Service d’ergothérapie santé physique dont fait partie le Centre.
Jour après jour, Karine veille à individualiser chacune de ses interventions. « Par exemple, j’ai rencontré une femme qui voulait rejouer au tennis. Toute sa vie tournait autour de cette activité-là. Ses loisirs, ses vacances annuelles, etc. C’était important que je prenne ça en considération. » En d’autres mots, Karine utilise le quotidien et les motivations des personnes pour qu’elles atteignent leur plein potentiel. C’est d’ailleurs pourquoi elle doit toujours penser « en dehors de la boîte ».
Au bout du compte, la professionnelle, pour qui l’écoute, l’empathie, la collaboration et l’ouverture d’esprit sont des qualités primordiales, trouve la progression des patients extrêmement gratifiante.