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Grand Prix du Canada : l’équipe de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal au centre de l’action

Légende: Daniel Lépine, inhalothérapeute

Passionnés de sport automobile, le pneumologue intensiviste Patrick Bellemare et l’inhalothérapeute Daniel Lépine de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal font partie de l’équipe d’intervention médicale du Grand Prix du Canada et contribuent, à leur manière, à son succès.

Dépassement de soi

Depuis toujours, Daniel Lépine carbure à l’adrénaline. Être sur la piste du circuit Gilles-Villeneuve, en plein cœur de l’action, lui en donne assurément une bonne dose !  « Faire partie de l’équipe de sauvetage, c’est très excitant. J’ai les meilleures places pour assister au spectacle », dit-il, le sourire aux lèvres. « Évidemment, je me retrouve quand même dans un milieu hostile, où le danger est omniprésent. Une voiture peut déraper à tout moment. Il faut être vigilant. Pendant les courses, tous mes sens sont en alerte. Et, lors des interventions, ma créativité est stimulée », explique-t-il.

Le Dr Bellemare est d’accord avec son collègue. « C’est la même chose à l’hôpital de piste. Nous devons parfois créer des solutions de toute pièce, puisque nous n’avons pas accès à tous nos outils. Il faut posséder une ouverture d’esprit et une capacité d’adaptation pour faire partie de l’équipe médicale bénévole du Grand Prix du Canada », poursuit-il.   

Dépense d’énergie 

Avoir des nerfs d’acier constitue aussi un prérequis. « Même si nous avons du plaisir, nous sommes dans un état d’alerte constant. Il y a de l’excitation et de la fébrilité dans l’air. Autour de nous, les gens fêtent. Nous sortons de notre contexte habituel, de notre zone de confort. Bref, prendre part à cet événement, ce n’est pas physiquement fatigant, mais c’est exigeant psychologiquement », souligne celui qui a son hôpital tatoué sur le cœur depuis plus de 20 ans.

Daniel Lépine confirme les propos du médecin spécialiste. « Nous pouvons passer d’un état relax à focus en quelques secondes. Notre degré de concentration est élevé. Nous devons être hyper rigoureux, hyper professionnels. Sur la piste, la notion de survie est là, et nous voulons tous revenir à la maison en un seul morceau. »

Plein de fierté

Bien sûr, le succès du Grand Prix du Canada dépend de tous ses maillons. « C’est une affaire d’équipe. Je suis heureux de faire partie de ce club sélect », souligne Dr Bellemare. « Je suis aussi très fier de représenter l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal et son expertise en traumatologie. En prenant part à cette activité, nous mettons en valeur nos gens et leurs compétences. Nous montrons notre carte distinctive. »  

Pour les deux soignants, le Grand Prix du Canada se révèle également une occasion de collaborer avec des confrères et des consœurs qu’ils ne côtoient pas régulièrement. « Revoir les membres de l’équipe chaque année me procure du bonheur. Nous nous comprenons instantanément. C’est impressionnant. Je recommande cette expérience-là à tous mes collègues », conclut Daniel Lépine. 


Légende : Dr Bellemare, pneumologue intensiviste

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