Dans son bureau du CLSC Saint-Laurent, la travailleuse sociale Estelle Bernier rencontre des gens qui craignent souffrir d’une dépendance à l’alcool. « Les raisons de boire sont nombreuses. Par exemple, certaines personnes consomment pour se détendre; d’autres, pour se dégêner », explique-t-elle. À l’approche des Fêtes, les occasions de lever le coude se multiplieront. Une question se pose donc : y a-t-il des moyens d’éviter les excès? La réponse, c’est oui!
1. Fixez-vous un nombre maximum de verres
Pour réduire les risques d’abus, Estelle Bernier conseille généralement aux gens de se fixer une limite avant de participer à un événement, comme un party, une soirée ou un souper. Les directives canadiennes peuvent se révéler utiles en ce sens, parce qu’elles donnent des repères tout comme le fait, d’ailleurs, le Calcoolateur d’Éduc’alcool.
« Évidemment, il faut être prudent. Les calculateurs d’alcoolémie en ligne ne sont pas parfaits. Ces outils-là tiennent seulement compte du genre, de la grandeur et du poids d’une personne. Ils ne prennent pas en considération d’autres aspects importants, comme la fatigue, la médication, le stress, etc. », souligne avec justesse la travailleuse sociale.
2. Tournez-vous vers les boissons non alcoolisées et les mocktails
Plusieurs vignobles, microbrasseries et distilleries proposent désormais des vins, des bières et des spiritueux sans alcool. Internet regorge aussi de recettes de mocktails. « Parce qu’ils sont festifs, ces derniers donnent la chance aux personnes de ne pas se sentir à l’écart durant un party ou un souper », explique Estelle Bernier. Les boissons non alcoolisées peuvent donc représenter de bonnes solutions de rechange.
« La pression sociale est grande durant les Fêtes. Heureusement, les gens sont de moins en moins gênés de se tourner vers ce type de produits », poursuit-elle.
Que faire si vous avez trop bu?
Seul le temps fait revenir le taux d’alcool dans le sang à la normale. « Le corps a besoin d’environ 1 h 30 pour métaboliser une consommation. Prendre une douche froide et des cafés, c’est inutile. Cela n’a aucun effet sur l’état d’ivresse. C’est pourquoi il vaut mieux penser à réserver une chambre d’hôtel à proximité, à faire appel à un service de raccompagnement, etc. Lorsque vous serez enivré, vous ne serez pas en mesure de réfléchir à des solutions. Encore une fois, la planification, c’est la clé », insiste la travailleuse sociale.
Souvenez-vous que… |
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