Cancer colorectal : quels sont les facteurs de risque ?
Avant de plonger dans le vif du sujet, il faut établir la liste des facteurs de risque du cancer colorectal, qui se développe dans les cellules du gros intestin et/ou du rectum.
Les voici donc :
- Le vieillissement;
- La sédentarité;
- Le tabagisme;
- La consommation d’alcool, de viandes transformées ou rouges et d’aliments surcuits ou fumés;
- Le surpoids ou l’obésité;
- Les antécédents familiaux ou les syndromes héréditaires;
- Les polypes (tumeur, le plus souvent bénigne, se développant, entre autres, dans le côlon, le rectum ou l’estomac);
- Les maladies inflammatoires du système digestif (ex. : colite ulcéreuse, maladie de Crohn).
Attention! La présence de ces facteurs ne signifie pas nécessairement que vous recevrez un diagnostic de cancer colorectal. |
La clé pour prévenir le cancer colorectal : adopter une bonne hygiène de vie
Pour diminuer les risques de développer un cancer colorectal, il n’y a pas de formule magique.
« En effet, personne ne peut contrer des facteurs comme le vieillissement ou l’hérédité. Mais c’est possible d’agir sur d’autres plans, par exemple la sédentarité, l’alimentation, le surpoids, le tabagisme et la consommation d’alcool », affirme Olivier Morin-Desjardins.
En tant que professionnel de la santé, il conseille aux gens :
- De faire de l’exercice 30 minutes par jour;
- De manger des aliments riches en fibres (fruits, légumes, légumineuses, grains entiers…);
- De chercher à atteindre ou à conserver un poids santé;
- D’arrêter de fumer;
- De boire peu d’alcool.
« Pour réduire les risques de développer un cancer colorectal, il faut aussi limiter sa consommation de viandes rouges et transformées. Les charcuteries, comme la mortadelle ou les saucissons, c’est pratique et souvent économique, mais ils n’aident pas à maintenir une bonne santé. Je recommande d’en manger une fois de temps en temps », précise l’infirmier.
Suivez le Guide « Le Guide alimentaire canadien, c’est un outil pratique et accessible qui permet de connaître les bases d’une alimentation équilibrée. Je conseille à tout le monde de le consulter et, idéalement, de le suivre », affirme Olivier Morin-Desjardins. |
Quand faut-il consulter un médecin?
Le cancer colorectal se développe généralement lentement. Il peut passer inaperçu pendant de nombreuses années. La vigilance est de mise, tout particulièrement si les symptômes énumérés ci-dessous se manifestent :
- Diarrhée;
- Constipation;
- Gaz, crampes et ballonnements;
- Nausées et vomissements;
- Fatigue intense;
- Perte de poids inexpliquée.
La présence de sang dans les selles devrait soulever des questionnements tout comme une sensation de gêne, de douleur ou d’inconfort au niveau du rectum.
Si vous suspectez un changement dans votre état de santé, n’hésitez pas à consulter un médecin. Si nécessaire, il vous remettra une requête d’investigation.
Lien utiles :
- Saine gestion du poids et saines habitudes de vie
- Centre d'abandon du tabagisme
- Groupe de médecine de famille universitaire Sacré-Cœur
- Groupe de médecine de famille universitaire Bordeaux-Cartierville
- Cancer (hémato-oncologie)
- Société canadienne du cancer – Cancer colorectal
- Fondation québécoise du cancer – Cancer colorectal
- Cancer colorectal Canada
- Dépistage du cancer colorectal (côlon et rectum)
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