« Même si la majorité des gens ne gardent aucune séquelle d’une commotion cérébrale, il faut toujours faire preuve de prudence lorsque nous faisons une activité à risque, comme le patin, la luge ou le ski alpin. En effet, certaines personnes éprouvent des problèmes de mémoire et de concentration durables après un trauma à la tête. D’autres ont des migraines ou des étourdissements chroniques. En fait, il y a des patients qui ne retrouvent jamais leur qualité de vie », explique le Dr Marc Giroux, neurochirurgien à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal.
Mais comment prévenir les traumatismes crâniens?
Porter un casque de protection
Le port d’un casque est un moyen simple de protéger notre crâne et notre cerveau. Pour bien jouer son rôle, cet accessoire doit épouser la forme de notre tête, sans sensation de serrage ni de pression. De plus, il est important d’utiliser un casque adapté à notre activité.
« Les conseillers des magasins de sport peuvent nous aider à faire un choix. Ils reçoivent une formation en ce sens », précise le médecin spécialiste.
Acheter un casque de protection usagé, une bonne idée? « D’abord, un casque a une durée de vie. Ensuite, son ancien propriétaire peut avoir fait des chutes et abîmé la structure du casque. Il n’est donc pas recommandé d’acheter un équipement de protection de seconde main. D’ailleurs, je conseille aux gens d’inspecter leur casque à chaque début de saison. A-t-il des bosses ou des fissures? La peinture s’écaille-t-elle? Les sangles sont-elles encore solides? Le recouvrement intérieur moule-t-il bien le crâne? Ce sont des points importants à regarder », explique le Dr Giroux. |
Adopter des comportements responsables
« Les gens qui font du hors-piste en ski sont beaucoup plus à risque de subir un traumatisme crânien. Pensons, par exemple, au pilote de F1 Michael Schumacher. Une simple chute lui a causé des séquelles importantes », rappelle avec justesse le neurochirurgien.
Agir de manière courtoise est aussi une façon de prévenir les accidents.
« Lorsque nous nous trouvons sur une patinoire, une pente à glisser ou une piste de ski, nous devons prendre en considération les autres et leurs habiletés. Les personnes âgées vont tomber plus facilement sur une surface glacée. Il faut faire attention », conclut Dr Giroux.
Vous pensez souffrir d’un traumatisme crânien à la suite d’une chute ou d’un coup? N’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé. D’ailleurs, les infirmières du service Info-Santé 811 peuvent vous diriger vers l’une des ressources de votre territoire.
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