Pendant la période des fêtes, les rencontres entre amis et en famille se multiplient. Vous croiserez plusieurs personnes que vous n’aurez pas vues depuis longtemps et qui auront changé au cours de la dernière année. Peut-être serez-vous tenté de commenter leur apparence alors qu’il y a tellement mieux à dire!
À l’approche des fêtes de fin d’année, la nutritionniste Julie Trudel du CLSC de Villeray vous encourage donc à vous inspirer de la Semaine « Le poids? Sans commentaire! », qui s’est tenue du 25 au 29 novembre derniers. « Donnez-vous le défi de dire un mot bienveillant sur vos proches et retenez votre envie de passer un commentaire sur le poids ou l’apparence de votre enfant, de votre ami ou de votre tante!», suggère-t-elle.
En apparence anodins, ces « Oh, tu as pris beaucoup de poids! », « Tu as tellement maigri, c’est quoi ton secret? », « Je pensais que tu suivais une diète, tu ne devrais pas manger ça! » peuvent mener à des conséquences désastreuses sur l’estime de soi, l’image corporelle et les comportements alimentaires.
La nutritionniste constate ces impacts – qui peuvent durer toute une vie – fréquemment dans sa pratique : « Une cliente, qui a maintenant la soixantaine, s’est fait reprocher par sa mère, dès l’adolescence, d’être trop ronde et de trop manger. Elle a ainsi commencé son premier régime à 13 ans et ne s’est jamais sortie de ce cercle vicieux qu’on appelle le syndrome du yo-yo, alors que la personne suit des régimes restrictifs, perd du poids, puis en reprend lors de l’arrêt du régime… jusqu’au prochain régime!».
Quelques chiffres sur l’insatisfaction corporelle (Source : Equilibre.ca)
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Ces faits en disent long : dès l’âge de 5 ans, certains enfants sont insatisfaits de leur corps et le tiers des filles de 9 ans ont déjà essayé de perdre du poids selon l'organisme ÉquiLibre. « Questionnons-nous sur la pertinence de commenter le poids des autres, incluant nos enfants! », conclut-elle.
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